Nous somme au XXX^eme siècle. L'humanité est devenue prospère, tellememnt prospère que tout le monde, et au premier rang les dirigeants de la planète, fait la sourde oreille devant une invasion extra-terrestre. Pourtant les Sylvidres sont bien réelles, et sans pitié. Mais seul Albator àla présence d'esprit de les combattre. Splendides femmes végétales, leur beauté n'a d'égale que leur cruauté et leur dévouement à leur Reine. Albator est pratiquement seul contre tous, mais heureusemnt un équipage dévoué l'accompagne à bord de son splendide vaisseau : L'Atlantis. Conçu par son meilleur ami, juste avant sa mort, ce vaisseau est peu ordinaire. Il réservera bien des surprises au spectateur...

Albator et son ami Toshiro apparaissent dans énormément de mangas de Leiji Matsumoto et les séries animés qui en sont tirées. Mais si les histoires de ces différentes séries semblent au premier abord compatibles entre elles, en fait ce n'est pas le cas. L'auteur est avant tout un conteur et se soucie peu d'établir des cohérénces entre ses différentes séries, même lorsqu'elles ont des personnages communs. Au contraire, il semble faire exprès d'introduire des contradictions ! Et l'abus de cross-over entre les différentes séries n'arrangent pas les choses ! On peut nénanmoins simplifier la chose en postulant que l'on suit les aventures de nombreuses générations de nos héros.

Ce qui frappe le plus dans cette série est son athmospère unique, empreinte de poésie. La mise en scène de Rin Taro avec ses longue scènes contemplative y est aussi pour beaucoup. Elle se marie très bien avec le look très orienté "marine" : Le dessin du chateau arrière, de la cabine du capitaine, la barre de la passerelle, le pavillon noir flottant au vent de l'espace (impossible dans le vide, mais tellement beau...), tout est là pour faire de l'Atlantis un des vaisseau qui ressemble le plus à un navire. Et la comparaison entre planètes et îles est plus que suggéré. Par ces points, Albator 78 est une série unique, aucune autre ne dégage une telle ambiance.