L'Histoire | Fiche Technique |
Univers | Critique |
Le XXIIIeme siècle : Le Mal Absolu est de retour après 5 000 ans d'absence, pour détruire la Terre. Il existe un et un seul moyen de le stopper, les cinq élements : l'eau, la terre, l'air, le feu et l'être parfait. Heureusement pour nous, les Mondoshawans sont les gardiens des cinq élements, et ils viennent nous les apporter. Mais le mal veille et ils subissent les assauts des terribles Mangalores : leur vaisseau est entièrement détruit. Des décombres, les terriens extraient un peu d'ADN et ressuscitent notre cinquième élement. Qui se révèle être la plus que charmante Leeloo. Complètement terrorisée par sa resurrection, elle s'enfuit, saute dans le vide et tombe sur le taxi de Korben Dallas, looser en apparence... |
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La Terre est une puissance ou le capitalisme est triomphant et l'état un rien policier. Une caricature sévère de notre époque... Notre belle planète semble donc être une puissance assez importante mais guère exemplaire dans une galaxie comportant un nombre inconnu de races. Les vaisseau voyagent entre les sytèmes grâce à l'hyperespace. Leur look et leur taille est très variable : vaisseaux militaires fonctionnels, navire de croisière extravagant, vaisseau personnel bizaroïde... |
Le scénario, rondement mené et efficace, nous plonge entièrement dans l'action pendant toute la durée du film. Certes, on peut lui reprocher un certain manque d'originalité, mais ce sont plus des hommages et des clins d'oeils qu'autre chose. Luc Besson a puisé dans les classiques de la SF et en a ressorti une histoire et un film comme on en aimerait en voir plus souvent au cinéma, en à plus forte raison le cinéma français.
Les décors, les effets spéciaux et la
musique sont quant à eux tout simplement un sans faute. La beauté et l'originalité des decors est en effet très poussé, grâce à des dessinateurs comme
Moebius ou Mézières. Chaque lieu (New York, Paradis de Fhloston, le temple...) possède une architecture splendide et légèrement
déjantée, s'accordant parfaitement aux costumes de Jean-Paul Gauthier. La musique, puisant dans d'innombrables styles est quant à elle inoubliable et grandiose. Elle participe
beaucoup à l'ambiance du film, et mérite pleinement son titre de musique de space-opera..