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Fiche Technique | Critique |
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En 2197, une gigantesque éruption solaire à ravagé le système solaire, détruisant toute vie dans l'hemisphère sud de la Terre. L'humanité s'en est cependant remise, colonisant les planètes de notre système et vivant une période de prospérité. Il semble y avoir cepandant y une certain tension politique et les dirigants n'ont pas l'air très clairs non plus. Désormais, un phénomène étrange occupe l'espace au sud du plan de l'éclipitique : le Geduld. La profondeur s'y mesure en Sere, et aucun vaisseau n'a pu y pénétrer plus loin que Sere III. Le Ryvius semble pourtant pouvoir y naviguer comme un poisson dans l'eau. |
Ce vaisseau en lui même est très inhabituel : gravité artificielle, passerelle étrange, le Vital Guarder pour le protéger, controle des champs de gravité, il semble dépasser en tous points les technologies habituelles. Le Vital Guarder est un robot géant controlé par un petit vaisseau qui peut se séparer du Ryvius et qui est rélié au robot par des cables, véritables fils de marionette. C'est la véritable origine de la puissance du croiseur spatial. Et qui est cette fille étrange habillée de rouge qui semble ressentir les émotions des passagers du Ryvius sans pour autant les comprendre ? | ![]() |
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Infinite Ryvius se concentre sur les relations humaines et on peut dire que question réalisme, c'est la claque ! Aucune concession n'est fait et on réalise vite que parmi l'équipage du Ryvius, aucun personnage, aussi sympathique qu'il paraisse au début, n'est à l'abri de devenir détestable. Il n'y aucun héros au sens traditionnel du terme. On voit juste des protagonistes. Egoisme, lacheté, méchanceté gratuite ou simple stupidité, tout se mèle pour créer une tension à la limite du supportable, créant un suspense insoutenable et nous laissant avec des crampes à la fin de l'épisode. Car on ne peut s'empêcher de s'attacher à la plupart des personnages, leurs défauts les rendant très humains. En fait, ici, même personnage peu fréquentable peut révéler ses bons côtés. |
Chaque personnage est au final extrèmement complexe et leurs réactions sont très réalistes. On en arrive à suivre anxieusement la série en se demandant si elle se finira bien. Le scénario est en effet très bien fait, il n'y aucun temps mort dans la série et la situation est de plus en plus desespéré. Cet aspect rapproche la série d'un livre très pessimiste, Sa majesté des mouches, de William Golding. Il faut d'ailleurs que je me procure pourfaire une vrai comparaison... Ce livre décrit un groupe d'enfants livrés à eux-même sur une île déserte et passant rapidement de la civilisation à la barbarie. | ![]() |
Personnages, scénario, suspense, mecha-design, musique, tout est très bien fait, et au final, on a une série incontournable, mais à ne pas regarder pendant une période de déprime...