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| Fiche Technique | Critique |
Les Empires Mejale et Tarak se détestent l'un l'autre depuis trois générations, il faut dire que le premier ne comprend que des femmes et le second uniquement des hommes. Ces derniers ont fuit les femmes, considérées comme des démons et des "mangeuses de foie" pour vivre libre. Quant aux femmes, elles considèrent les hommes comme complètement stupides. C'est donc sans aucun scrupule que les dirigeantes de Mejale laissent des pirates attaquer les vaisseaux des hommes. C'est justement un de ces équipages de pirate qui va attaquer l'Ikazuchi, vaisseau colonisateur que les hommes viennent tous juste de remettre en êtat et de lançer pour assurer leur indépendance. Complètement affolés, les officiers de l'Ikazuchi ne trouvent rien de mieux à faire que de fuir avec la partie "neuve" du vaisseau, laissant la partie ancienne (avec l'équipage...) aux mains des pirates.
Et c'est là que l'impensable se produit : Le Pexis, la source d'énergie du vaisseau colonisateur se remet en marche et fait fusionner le vaisseau des pirates et le vieux vaisseau. Et en même temps, il propulse son étrange création, avec les 150 femmes de l'équipage pirate et trois hommes "retardataires", à plus d'un an de voyage des deux empires. Là, hommes et femmes vont devoir apprendre à coopérer car un mystérieux ennemi fait son apparition : la Flotte de la Récolte ("The Harvest").
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Dans ce futur, la Terre a envoyé de nombreux vaisseaux de colonisation pour essaimer sur de nouvelles planètes. Mais le contact a été rompu, et aucune de ses planètes, en particulier celles de nos deux empires, ne savent ce qu'est devenu la Terre. Cependant, il est a noter qu'il semble que dans toutes les autres colonies terriennes, il semble y avoir une société mixte normal. |
La technologie la plus interessante est sans aucun doute le Pexis. Avant tout considéré comme une source d'énergie "idéale" ( pratique, infinie, non polluante...), il semble bien qu'il soit vivant voire même intelligent. Dès le premier épisode il commence en faisant fusionner l'Ikazuchi avec le vaisseau pirate, reconfigurant tous les sytèmes pour donner un sublime vaisseau qui sera nommé le Nirvana. Comme toutes ses créations, il est doté d'armes exotiques et efficaces qui semblent s'activer une fois que le pilote est mentalement pret à les utiliser.
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Dans les episodes suivants, il s'avère que les Dreads de Dita, Meïa et Jura (et seuls ceux-là) sont chacun capables de fusionner avec le Vanguard de Hibiki pour donner trois "Vandreads", vaisseaux de guerre surpuissants. Car bien entendu, eux aussi ont étés affectés par les modifications qu'a opéré le Pexis. Vandread-Dita est un robot bleu, Vandread-Meïa une sorte d'hippogriffe et Vandread-Jura un... crabe (!!). Les incroyables capacités de ses Vandreads vont s'avérer être indispensable au Nirvana pour combattre la Flotte de la Récolte. Et les fusions ne vont pas s'arreter là... |
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Vandread est une série extrêmement bien réussie de par le savant mélange entre ses composantes : Combats spatiaux, humour, moments tragiques et foi en la liberté et l'humanité. Bien entendu, le fait que les héros n'aient strictement aucune idée des rapports hommes/femmes mènent à de très nombreuses situations comiques. Comme lorsque Dita veut repeindre en rose le Bangata d'Hibiki et que celui-ci s'interpose, prenant toute la peinture. Dita s'exclame alors, ravie : "Mr Alien est mignon en rose !" !!! Et personne ne sait ce qu'est un "fiancé" ou une vie de famille normale. Le médecin ne sait rien sur les accouchements et les hommes découvrent avec délice la cuisine des femmes (normal quand on ne connait rien d'autre que les pillules !) |
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Dans la première saison, l'histoire semble assez classique : l'équipage du Nirvana retourne vesr la partie de la galaxie d'où il vient tout en combattant les nouveaux ennemis menaçant l'humanité. Mais on s'aperçoit vite que l'histoire est bien plus compliquée et la fin de la première saison ainsi que la seconde recèle bien de surprises. L'histoire prend alors toute sa grandeur et sa philosophie digne des meilleurs space-opera. Le design "fluo" et les nombreuses images de synthèses ne plaisent pas à tous, mais ils sont réussis et collent très bien à l'esprit de la série : l'humour est omniprésent malgré les évènements tragiques pour montrer qu'il faut toujours rester optimiste.